Eglise d’Akono
21 03 2011Généralités :
Principal intérêt architectural de la ville d’Akono, l’église Notre-Dame des Sept Douleurs fut construite de 1933 à 1937 sur le modèle de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
La présence française et alsacienne en particulier est toujours très vivante à Akono. On y trouve les soeurs de la Croix de Strasbourg et l’établissement privé catholique fondé en 1963 par Monseigneur Jean Zoa doit son nom à Antoine Stoll, prêtre alsacien fondateur de la mission catholique d’Akono. D’autre part Akono est la seule mairie du Cameroun dirigée depuis 2007 par une étrangère d’origine française, Marie-Hélène Ngoa.
Abritée sous de grands tilleuls, l’église située au coeur de la ville est un monument de 70 mètres de long, 40 mètres de transept, 20 mètres de hauteur et autant de largeur. Son excellente acoustique lui permet d’accueillir des chorales et orchestres pour des concerts.
Cette église est classée au patrimoine de l’UNESCO.
Comment y accèder :
Depuis que la route P8 Mbankomo Ngoumou Akono a été bitumée, il est plus simple de l’utiliser pour arriver directement à l’église si on part de Yaoundé. Autrement, il est toujours possible d’emprunter une piste de 24 Km en venant de Mbalmayo. L’église se trouve au carrefour qui relie la route Mbankomo Olama et la piste qui rejoint Mbalmayo.
Conseils :
L’église est fermée en dehors des heures de célébration du culte. En dehors de ces horaires, il faut se renseigner à la sacristie pour la visiter. Il est possible de combiner cette visite avec les grottes d’Akok Bekoé et le sanctuaire marial de Mbalmayo.
En vous félicitatant pour cette présentation de l’Eglise d’Akono qui compte parmi les plus beaux sites touristiques du Cameroun, je voudrais, pour la bonne information des lecteurs et touristes désireux de visiter cette église, apporter la précision ci-après, concernant Madame Marie Hélène NGOA, Maire de la Commune d’Akono depuis 2007.
Contrairement a ce qui est dit dans votre article, la Mairie d’Akono n’est pas dirigée par une étrangère d’origine française, mais plutôt par une Camerounaise d’origine française, Marie Hélène NGOA, qui a acquis sa nationalité camerounaise suite à son mariage avec le Pr. Henri NGOA.
Merci de bien vouloir rectifier cette erreur./-
Simplice ATANGA
C’est une fierté pour l’Église catholique locale du Cameroun de voir un de ses monuments architecturaux être ainsi reconnu par l’UNESCO. Mais il appartient à l’État du Cameroun et surtout son ministère du tourisme d’aider à la reconnaissance de bien d’autres sites et joyaux architecturaux catholiques, non pas par l’UNESCO, mais par toute la communauté nationale. Et pourquoi pas, soutenir l’Église à entretenir l’image internationale du Cameroun qui se reflète par l’éclat de ces joyaux.
Elle fait la fierté la région
Bonjour je vous fais ce message car j’aimerais entrer en contact avec un responsable de l’église!
Si vous pouvez me contacter par mail s’il vous plaît
Bien à vous Sonia MBALA METILA
Bonjour, je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider car j’ai quitté le Cameroun depuis plus de 12 ans. Mis je pense que vous trouverez les éléments en contactant le diocèse de Yaoundé.